mercredi 6 juin 2012

STO

    A partir de 1940 le Vercors, situé en zone libre, est un lieu de refuge en particulier pour les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales du gouvernement de Vichy.
Avec l'occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l'idée d'une France soumise. Les réfractaires au STO, le Service de Travail Obligatoire qui envoie les jeunes français travailler en Allemagne, viennent grossir les rangs des maquis.


En 1942 , la seconde guerre mondiale présente donc déjà les caractéristiques d'une guerre totale.
L'économie de guerre allemande oblige les usines à produire de jour comme de nuit et à mobiliser une main d’œuvre sans précédent. Le besoin de main d’œuvre se faisant croissant, un système de travail obligatoire se met en place à partir de 1941.
    A partir de 1942, l'Allemagne qui occupe la France, lui demande à elle ainsi qu'à la Belgique de lui fournir des ouvriers qualifiés.
   C'est ainsi qu'après avoir réquisitionnés une grande partie de la production agricole et industrielle française, les allemands exige une force de travail importante.
   Cette main d’œuvre contera des prisonniers de guerre mais aussi des volontaires attirés par une propagande ( voir image ci dessous) qui leur promet des salaires élevés et de quoi se nourrir convenablement.
    Cependant, la majorité des autorités subirons de lourdes restrictions alimentaires.




  ( Affiche de propagande )



Fritz Sauckel, important représentant nazi chargé du recrutement de la main d’œuvre décide le recrutement obligatoire de 350 000 travailleurs.
    En Juin 1943 est crée et annoncée à la radio la « Relève ». Ce concept permet la libération d'un prisonnier de guerre pour 3 français volontaires envoyés dans les usines allemandes.
   Néanmoins, le nombre de prisonnier libéré par les autorités allemandes s'avère nettement inférieur au chiffre prévu. A la fin de l'année 1943 on n'en contera seulement 240 000 sur les 350 000 prévu initialement.
   Par la suite, les autorités allemandes obligent les inactifs à travailler et ferme les usines peut rentable, ce qui entraîne une nouvelle vague de main d’œuvre disponible pour les allemands.
   En Février 1943 ce sont donc toutes les femmes sans enfants âgées de 18 à 45 ans et les hommes de 16 à 60 ans qui sont mobilisés.


Le 16 février 1943 une loi institut le Service de Travail Obligatoire ( STO ) , par le biais de cette loi, toutes les jeunes personnes âgées de 20 à 22 ans peuvent à tout moment être forcé à travailler en Allemagne.
Lors de l'été 1943, Sauckel exigera alors des milliards d'hommes.


    On dénombre ainsi, 1 millions prisonniers de guerre , 1 millions d'employés français exclusif a l'Allemagne, 650 000 travailleurs rassemblés au nom du STO mais aussi 400 000 travailleurs volontaires.
Les travailleurs du STO sont payés et sont reconnu à la fin de la guerre comme étant «  des déportés du travail ».
La STO a donc poussé de nombreux jeunes à rejoindre le maquis, tout fois, certains s'engageront dans la Milice ou bien dans la Légion des Volontaires Français ( LVF ) qui lutte crée en 1941 à pour but de lutter contre le « bolchevisme ».
La France reste dans l'histoire, celle qui a fournit le plus de main d’œuvre à l'économie de guerre Troisième Reich avec près de 3 millions de personnes, notamment grâce au STO.




                                                                                             FOURHAL Walid
                                                                                             MACIEL MARTINS Gabriela

Le rationnement



Le rationnement

  Conséquence directe de l'occupation allemande et de l'arrêt des échanges commerciaux, la France connaît, dès 1941, une période de pénurie qui va déboucher sur la mise en circulation de cartes de rationnement. 
  La guerre va durer jusqu’en 1945. C’est une période difficile pour tous. Il n’y a plus assez de nourriture, de charbon pour le chauffage, de cuir pour les chaussures et de tissus pour les vêtement








 

En AllemagnePologneGhetto de VarsoviePays-basFrance
3295 calories600 calories300 calories1600 calories1300 calories

    La guerre va durer jusqu’en 1945. C’est une période difficile pour tous. Il n’y a plus assez de nourriture, de charbon pour le chauffage, de cuir pour les chaussures et de tissus pour les vêtements


a. La nourriture

    Rapidement, beaucoup de produits de première nécessité manquent. La pénurie a plusieurs origines : la guerre a interrompu les échanges avec les pays étrangers et les colonies françaises. L’Angleterre toujours en guerre puis les Etats-Unis, en décembre 1941 exercent un blocus maritime sur l’Europe continentale. Les échanges entre régions sont désorganisés. 

     Comme dans toute période troublée, le commerce fonctionne mal. Ceux qui détiennent des marchandises les cachent (comme l’exemple d’un charcutier qui avait caché un cochon dans son lit, une information parue dans la tribune de l’Est, semaine du 13 au 19 décembre 1942). En 1940, les mairies distribuent chaque mois des tickets d’alimentation que les habitants doivent remettre aux commerçants en échange de marchandises. 

     Les quantités varient selon les besoins estimés de la population répartie en 11 catégories : depuis E (enfants de moins de 3 ans), à V (personnes de plus de 70 ans), en passant par J1 (jeunes de 3 à 6 ans), J2 (6 à 13 ans), J3 (13 à 21 ans)et A (adultes de 21 à 70 ans). Les travailleurs de force et le femmes enceintes ou qui allaitent ont droit à des rations supplémentaires (exemple de rationnement : en 1938, un adulte consomme en moyenne 3,4 kg de bœuf par mois ; en mai 1941, un adulte A n’a le droit qu’à 350g par mois et en 1943, à 260g par mois). Les quantités prévues, déjà faibles au départ, diminuent au cour des années ; en Avril 1943, la ration de viande est de 120g par semaine, à défaut d’autres légumes, on mange du rutabagas ou du topinambour. Les habitants des villes n’ayant pas d’amis ou de famille à la campagne et ceux qui n’ont rien à échanger souffrent beaucoup. 

     Il faut se débrouiller pour améliorer l’ordinaire. On faisait d’immenses queues devant les magasins, tout le monde essayait de se débrouiller en échangeant des marchandises, en allant à la campagne, trouvant des produits de ressemblance ( glands pour faire du café). En pleine ville certaines familles élevaient même des lapins et des poules dans les cours.


b. Le chauffage

     Le charbon est utilisé en priorité pour les usines travaillant en Allemagne. Les tickets n’accordent que des quantités insuffisante, même si on ne chauffe qu’une seule pièce et les hivers de cette période ont été très rigoureux.


c. Les vêtements

     Des tickets ou bons sont nécessaires pour obtenir tissus, vêtements, laine, chaussures. On fait durer ce que l’on a, on réutilise les vêtements, les lainages usagés. On recousait et réparait les habits. Les chaussures représentent un gros problème. Le cuir est rare, il est réquisitionné pour l’armée allemande. Pour renouveler les vieilles chaussures on appliquait des semelles de bois fixées par des clous ; on fabriquait également des spartiates avec des semelles de bois et des lanières de cuir et de vieilles courroies. L’industrie fabrique même des chaussures à semelles de bois articulées. Les chaussures étaient parfois taillées dans les pneus de voiture. 

     Le savon est un produit rare, l’approvisionnement en oléagineux venus d’Afrique est interrompu ; on fabrique à la maison du savon avec toute sorte d’huile ou de graisses impropres à la consommation. Alors les femmes ont repris leurs bonnes vieilles traditions : la lessive aux cendres de bois, le savonnage au saponaire (plante qui pousse le long des talus).


d. La circulation

     Les habitants des villes utilisent le train pour aller au ravitaillement dans les environs, la fréquentation de la gare de Toury (Eure-et-Loire) par exemple, passe de 700 voyageurs mensuels avant la guerre à 12 000 en 1943. Les trains de voyageurs sont peu nombreux et toujours bondés. Une bonne partie du matériel roulant de la SNCF a été réquisitionné par les Allemands. Pour rouler en automobile, pendant l’occupation, il faut des bons d’essence accordés, en priorité, aux professionnels pour qui l’automobile est indispensable. 

     Pour faire transporter des malades, par exemple, il faut obtenir de la mairie, des bons d’essence. Des artisans et des industriels ont équipé leurs voitures de gazogènes , ce qui implique tous les 3 ou 4 jours la fournée de charbon. Les bicyclettes sont très utilisées, leur nombre en France, passe de 8 320 000 en 1939 à 10 712 000 en 1944. Mais les pneus et les chambres à air font défaut. La réparation des pneus usés relève du système D (comme débrouille). On utilise par exemple des morceaux de vieux pneus ou des morceaux de cuirs placés entre la chambre à air et la partie trouée du pneu pour les vélos, des « emplâtres rivetés » sur les pneus de camions. 

     L’éclairage des rues est très réduit. La lumière des appartements ne doit pas être visible de l’extérieur dès le début de la guerre, le gouvernement avait pris des mesures de défense passive (camouflage des éclairages pour se dissimuler des avions ennemis). 

     Se déplacer n’est pas facile, en zone occupée, il ne faut pas être dehors pendant le couvre-feu généralement entre 22h et 6h. Les personnes appelées à se déplacer la nuit ont un laisser passer délivré par la Kommandantur. Les attroupements sont interdits et chacun peut être soumis à tout moment à une opération de contrôle : les rafles. Il faut pouvoir présenter ses papiers, vrais ou faux, à des policiers français, des soldats allemands ou des policiers de la Gestapo (organisme allemand s’occupant de police, de renseignements, de sûreté et de contre espionnage). Il faut particulièrement être en règle pour passer la ligne de démarcation par le train ou par la route. Les contrôles sont systématiques aux divers points de passage. Pour passer en fraude il faut le faire de nuit et avec l’aide de passeur c’est toujours une opération risquée. 

     Remarquons que certaines personnes ont profité de cette période pour s’enrichir, elles se procuraient des marchandises à bas prix qu’elles revendaient plus cher à ceux qui pouvaient payer ou qui en avaient grand besoin pour leur famille. 

   


mardi 5 juin 2012

Le fascisme et le nazisme.

    LE FASCISME.

 Le fascisme est un mouvement politique italien qui est apparu en 1919.
      Ce terme, provient du mot "Fascio" ou "faisceau" en français qui désigne le rassemblement des fusils au repos ou l'attribut du licteur dans la Rome antique.



    Fondé par Mussolini, c'est un régime autoritaire, nationaliste et militariste qui est contre l'égalité des hommes et qui a recours à la violence.
Il peut se résumer par la phrase de Mussolini "Tout par l' État, rien hors de l' État, rien contre l' État !".
     Ce régime d'abord décentralisé né aux suites des frustrations dû à une "victoire mutilée", mais aussi en réaction à l'expansion rapide du communisme.
       En 1922, il regroupe déjà 35 députés et 700 000 membres.
    En 1929, la dictature du fascisme imbibe toute la société excepté la vie culturelle à condition quelle ne critique pas le régime. 
L'idéologie du fascisme est fondée sur les points suivants:
("-Qui a sauvé l'Italie ? - Le Fascisme")
  • Le nationalisme et l'impérialisme, et donc restaurer l'empire romain: par des statues, des stades avec portiques etc... 
  • Le culte du chef: Mussolini est appelé le Duce. De plus sur les affiches, il prend des pauses qui rassurent le peuple "Duce ha sempre ragione" ( le Duce à toujours raison).
  • L'encadrement de la population.
  • Le haut centralisme de l'état.
  • L'embrigadement des masses: dès l'enfance les garçons sont de futurs soldats, le droit de grève est aboli, etc...
  • La propagande: chansons, slogans, etc...


       

 "Le fascisme est absolument opposé aux doctrines du libéralisme, à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique.… L'État fasciste veut gouverner dans le domaine économique pas moins que dans les autres; cela fait que son action, ressentie à travers le pays de long en large par le moyen de ses institutions corporatives, sociales et éducatives, et de toutes les forces de la nation, politiques, économiques et spirituelles, organisées dans leurs associations respectives, circule au sein de l'État."   Mussolini.
    Durant l'entre-deux-guerre, entre 1930 et 1940, le fascisme c'est largement étendu à travers le monde; de la France en Belgique ou encore en Espagne, il a aussi atteint le Brésil, le Chili et les Etats-Unis (etc). 
     Il a aussi lourdement contribué à la création du nazisme en Allemagne.





LE NAZISME.








   Le nazisme, est l'idéologie du Parti national-socialiste des travailleurs allemands fondé en 1920 et dirigé par Adolf Hitler. Il regroupe le racisme biologique et l'antisémitisme.
      Ainsi, il divisait hiérarchiquement, l’espèce humaine en races.
    Pour les nazis, l'Allemagne et tous ses territoires germanophones devaient dominer le monde. Ils se considéraient comme la "race supérieure".
Xénophobes, ils demandaient "que tous les non-Allemands établis en Allemagne depuis le 2 Août 1914 soient immédiatement contraints de quitter le Reich", et que "tous les directeurs et collaborateurs de journaux paraissant en langue allemande soient des citoyens allemands".
       Le programme nazi, prétendait avoir une dimension sociale représentée par le rouge du drapeau nazi.
       Comme le fascisme, son idéologie était fondée sur le culte du chef et sur la violence.
       La doctrine nazie se fondait sur une classification raciale des hommes selon la "qualité de leur sang". Ainsi, les tziganes, les asiatiques et les noirs se sont retrouvés avant derniers au classement juste devant les juifs lesquels ont vite connu les camps de concentration et des restrictions très difficiles tels que l'interdiction d'accéder à certains métiers comme médecin ou enseignant. 

       En fait, le nazisme prône la supériorité de la "race aryenne" sur toutes les autres « races » humaines. Selon la croyance commune la "race aryenne" serait imagée par un homme pâle, blond aux yeux bleus et de culture germanique. D'après Hitler, cette race, est la seule source de tous les progrès de l'Humanité. En claire, les autres "races" contribueraient à la chute des "génies" soit les allemands en polluant la génétique humaine. Ainsi, leur classement se faisait par trois caractéristiques: "les races à éduquer", "les races à réduire en servitude" et les "les races à exterminer".
       Les moyens utilisés contre les "sous races" étaient nombreux.

  • Ils stérilisaient, éliminaient ou enfermaient les malades et handicapés ainsi que les homosexuels. En Septembre 1939, accorde la mise en oeuvre d'un programme d'euthanasie des handicapés sans distinction d'âge. On estime à 200 000 les victime du programme Aktion T4.
  • Puis ils ont tué des juifs entre 5 et 6 millions. Ainsi que des Tziganes et des opposants politiques.




























1er jour d'aventure

 La rencontre avec les ânes...
 Première pause...
 Le premier campement.


lundi 4 juin 2012




L' Antisémitisme.

L'antisémitisme désigne un sentiment d'aversion raciste envers les Juifs, considérés comme une race supposée inférieure. Etymologiquement, le vocable d'antisémitisme provient du grec anti qui signifie contre et de Sem, un des fils de Noé décrit dans la Génèse.


De plus, l'origine du mot "antisémite" est attribué au journaliste Wilhelm Marr qui l'utilisa dans la rédaction d'un pamphlet anti-juif. L'antisémitisme désigne également un racisme dirigé contre les Juifs.
Il se manifeste concrètement par : 
  • une attitude hostile, raciste ou méprisante envers les Juifs en tant que peuple ou race,
  • des propos jugés outranciers ou discriminatoires,
  • des actes violents, persécution ou racisme.
L'usage de l'adjectif antisémite est reproché puisqu'initialement les Sémites désignent les peuplades parlant les langues sémitiques originaires des pays du Moyen-Orient et du nord-est de l'Afrique, et non une ethnie particulière.

Historiquement, les causes de l'antisémitisme étaient religieuses (anti-judaisme). En effet, dès l'Antiquité paienne, les Juifs furent victimes de persécutions dues à leur monothéisme.
Puis, suite à l'expansion du christianisme de tradition hellénistique, les Juifs d'Europe et d'Afrique du Nord devinrent la cible de nombreux pogroms, persécutions dans le but d'exproprier ces derniers de leurs biens. Ils furent également la risée du prosélytisme évangéliste, notamment durant les Croisades épisodiques.

Ensuite, l'antisémitisme connu des oscillations plus ou moins croissantes à travers le monde, jusqu'au XXème siècle avec l'épisode génocidaire, perpétré par le régime nazi au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), appelé Shoah (mot hébreu qui signifie "catastrophe"et s'applique à l'entreprise d'extermination des Juifs par les nazis) ou Holocauste (du latin holocaustum, "brûlé tout entier").

La Shoah ou la Solution finale à la question juive s'est conclut par un lourd bilan humain et matériel. Effectivement, selon le consensus des historiens, le bilan humain du génocide juif est estimé à 6 millions de morts, soit la disparition des 2/3 des Juifs à l'échelle européenne, dont 40% à l'échelle mondiale.

La Shoah, oeuvre de destruction massive :


Tout d'abord, les Juifs furent rassemblés dans des wagons et des trains qui les conduisirent aux camps de concentration et d'extermination, comme Auschwitz-Birkenau ou Dachau.
Cette première étape s'appelle la déportation de masse.


Puis, les populations juives furent condamnées aux travaux forcés.
Cette photographie témoigne de l'atrocité des traitements des nazis envers ces populations et de la misère des conditions de vie de ces hommes (insalubrité, manque d'hygiène, maigreur extrême dûe aux travaux forcés et aux mauvais traitements..)
Suite aux conséquences tragiques du génocide hitlérien, des mesures importantes furent prises à l'échelle du droit international face à la prise de conscience générale sur l'ampleur de l'attentat holocaustique.
En effet, la notion juridique de "crime contre l'humanité" fut créee pour la première fois, et le crime contre l'humanité est imprescriptible. Les biens spoliés des populations juives leur furent restitués, la création du tribunal de Nuremberg, jusqu'alors étant en zone d'occupation américaine.
Le procès de Nuremberg (lieu symbolique car dans les années 1930 se tint le Congrès du parti national-socialiste allemand faisant l'éloge des lois antisémites élaborées par Adolph Hitler), dura du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946.
Il jugea les principaux auteurs, responsables et organisateurs du génocide hitlérien pour crimes de guerre, complot et crime contre l'humanité. Les sanctions prises par le tribunal furent diverses (peine capitale: pendaison, prison à vie, ...).
Dès lors, commença une longue traque contre tous ceux liés à l'entreprise d'extermination de la Solution finale à la question juive (SA, SS, médecins des camps affilés aux Nazis, bourreaux...). Une longue vague de dénazification traversa l'Europe, en particulier en France, Allemagne et Pologne. De plus, la proscription de l'antisémitisme fut engagée en Occident. 
Enfin, on peut conclure sur le fait que l'antisémitisme a connu un tournant décisif au cours du XXème durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, on peut parler d'apogée ou de paroxysme d'un processus planifié, organisé par le régime nazi : la Solution finale à la question juive. Ce génocide a connu des retentissements importants à l'échelle mondial et il a contribué à la création d'un foyer national juif en 1948 : L'Etat d'Israel.
L'antisémitisme reste aujourd'hui un sujet quasiment tabou au coeur de la société civile aussi bien qu'au sein des instances politiques dirigeantes. Il est puni pénalement par la loi (peine de prison, sanctions pécuniaires)et il fait l'objet d'un devoir de mémoire et d'une reconnaissance irrévocable.

Le trajet Gennevilliers à La Chapelle-en-Vercors. Megane et Madyane

Départ du lycée Galilée à 6h45 en car avec 4 professeurs ainsi que 28 élèves et le chauffeur. 



Le trajet s'effectuera en car avec l'agence Chaumont.





Nous sommes partis pour 6heures et 17minutes de trajet entre le lycée Galilée 79 rue chandon Gennevilliers et "La maison de l'aventure 6 Lotissement les Myosotis, La Chapelle-en-Vercors".





Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois au cours de la journée et nous avons pris notre déjeuné dans une station service dans laquelle nous sommes restés 1heure.



Puis nous avons repris le car et enfin nous sommes arrivé (après deux pauses au cours de l'après-midi) vers 17H30 à la Maison de l'Aventure où Gil, sa collègue, Stéphane et Vincent nous on accueilli. 




Nous y sommes restés 5 jours et 4 nuits. Enfin le voyage s'achève le trajet du retour étais le même. Nous sommes partis à 15h10 pour 7heures de route, quelque pause et nous avons diner à l'arche cafétéria. 



Nous sommes arrivés à minuit et demie au lycée après 5 jours passé au Vercors et 14heures de route.


Mégane et Madyane.

dimanche 3 juin 2012

Le régime de Vichy


                                                                Le régime de Vichy




Suite à l'invasion allemande du 10 mai 1940, l’armée et la population française sont complètements déroutées, celles-ci se traduisant par l’exode massif de plus de 8 millions de civils vers l’Ouest et le Sud de la France.


   
    


 Quant aux membres du gouvernement, ils se réfugient à Bordeaux, divisés en deux camps. D’un côté ceux qui sont favorable à la capitulation (seul l’autorité militaire s’incline), c’est le cas de Charles de Gaulle et de Paul Reynaud ; et de l’autre côté les partisans de l’armistice.

Le 17 juin le maréchal Pétain est nommé président du Conseil par le président de la République Albert Lebrun, il remplace donc Paul Reynaud, partisan de la poursuite de la guerre, qui avait démissionné la veille.
De ce fait, l’espoir de voir une France continuée la bataille et s’opposer à n’importe quel prix à la montée des régimes totalitaires est balayé d’un revers de main par l’arrivé au pouvoir de Pétain qui met aussitôt en place un régime dictatorial totalement opposé à l’idéal républicain, qui fût abandonné tout au long de la seconde guerre mondiale.
 Ce nouveau gouvernement signe le 22 juin 1940 l’armistice à Rethondes.





         


Les conditions exigées par l’Allemagne sont énormément humiliantes pour la France :

  •   Nord de la France occupé.
  •   Armée réduite à 100000 hommes.
  •   Obligation de payer des frais d’occupation aux armées allemandes (soit 400 millions de franc /jour).
  •   Tous les exilés politiques allemands et italiens qui se sont réfugiés en France doivent être livrés.
  •   Obligation de transférer une partie de la production française en Allemagne.

Le 3 juillet Pétain rompt les relations avec la Grande Bretagne du fait de la destruction de la flotte française ordonnée par Churchill durant la bataille de Mers el-Kébir.
7 jours plus tard, il obtient les pleins pouvoirs afin de rédiger la constitution, par conséquent le 11 juillet Pétain concentre tout les pouvoirs, c’est donc la fin de la 3 ème République.  

 
Le régime de vichy s’appuie sur une idéologie conservatrice basée sur le culte de la patrie, l’autorité et la discipline.
C’est une période marquée par une montée de la xénophobie et par la suppression de tous les autres partis politiques.
C’est un régime réactionnaire qui a pour ultime ennemi la République et ses valeurs.


Pétain se rapproche de plus en plus des idées d’Hitler, en effet le gouvernement de vichy poursuit une politique d’exclusion et de marginalisation en fixant dès octobre 1940 le premier statut des juifs, qui les excluent de plusieurs professions. C’est pourquoi le 20 octobre 1940 il décide de rencontrer Hitler à Montoire.


                                              




Deux jours plus tard Vichy entre officiellement dans la collaboration :

·         Économique : livraison de matières premières et de produit manufacturé vers l’Allemagne.
·         Militaire : la France cède son matériel militaire à l’Allemagne.
·         Politique : la France met à disposition de l’Allemagne son administration et sa police.
   

Ainsi en 1942 Vichy commence les premières déportations de juifs.

 Cependant malgré cette collaboration l’Allemagne envahit la zone Sud de la France, à partir de là le gouvernement de Vichy change d’attitude, il se durcit avec la création de la Milice en janvier 1943 et la mise en place du STO en février 1943.
           

  Pour conclure, le régime de Vichy est donc un régime autoritaire et totalitaire où les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul homme.
Ce régime souhaite le retour d’une société traditionnelle fidèle aux règles et respectueuse des hiérarchies comme l’Eglise et l’armée.