STO
A
partir de 1940 le Vercors, situé en zone libre, est un lieu de
refuge en particulier pour les victimes des mesures de
discriminations politiques ou raciales du gouvernement de Vichy.
Avec l'occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l'idée d'une France soumise. Les réfractaires au STO, le Service de Travail Obligatoire qui envoie les jeunes français travailler en Allemagne, viennent grossir les rangs des maquis.
Avec l'occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l'idée d'une France soumise. Les réfractaires au STO, le Service de Travail Obligatoire qui envoie les jeunes français travailler en Allemagne, viennent grossir les rangs des maquis.
En 1942 , la seconde guerre mondiale présente donc déjà les caractéristiques d'une guerre totale.
L'économie de guerre allemande oblige
les usines à produire de jour comme de nuit et à mobiliser une main
d’œuvre sans précédent. Le besoin de main d’œuvre se faisant
croissant, un système de travail obligatoire se met en place à
partir de 1941.
A partir de 1942, l'Allemagne qui
occupe la France, lui demande à elle ainsi qu'à la Belgique de lui
fournir des ouvriers qualifiés.
C'est ainsi qu'après avoir
réquisitionnés une grande partie de la production agricole et
industrielle française, les allemands exige une force de travail
importante.
Cette main d’œuvre contera des
prisonniers de guerre mais aussi des volontaires attirés par une
propagande ( voir image ci dessous) qui leur promet des salaires élevés et de quoi se
nourrir convenablement.
Cependant, la majorité des autorités
subirons de lourdes restrictions alimentaires.
( Affiche de propagande )
Fritz Sauckel, important
représentant nazi chargé du recrutement de la main d’œuvre
décide le recrutement obligatoire de 350 000 travailleurs.
En Juin 1943 est crée et annoncée
à la radio la « Relève ». Ce concept permet la
libération d'un prisonnier de guerre pour 3 français volontaires
envoyés dans les usines allemandes.Néanmoins, le nombre de prisonnier libéré par les autorités allemandes s'avère nettement inférieur au chiffre prévu. A la fin de l'année 1943 on n'en contera seulement 240 000 sur les 350 000 prévu initialement.
Par la suite, les autorités allemandes obligent les inactifs à travailler et ferme les usines peut rentable, ce qui entraîne une nouvelle vague de main d’œuvre disponible pour les allemands.
En Février 1943 ce sont donc toutes les femmes sans enfants âgées de 18 à 45 ans et les hommes de 16 à 60 ans qui sont mobilisés.
Lors de l'été 1943, Sauckel exigera alors des milliards d'hommes.
On dénombre ainsi, 1 millions prisonniers de guerre , 1 millions d'employés français exclusif a l'Allemagne, 650 000 travailleurs rassemblés au nom du STO mais aussi 400 000 travailleurs volontaires.
La STO a donc poussé de nombreux jeunes à rejoindre le maquis, tout fois, certains s'engageront dans la Milice ou bien dans la Légion des Volontaires Français ( LVF ) qui lutte crée en 1941 à pour but de lutter contre le « bolchevisme ».
La France reste dans l'histoire, celle qui a fournit le plus de main d’œuvre à l'économie de guerre Troisième Reich avec près de 3 millions de personnes, notamment grâce au STO.
FOURHAL Walid
MACIEL MARTINS Gabriela
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