Le Maréchal Pétain

Maréchal Pétain

Né Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain, le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour dans le Pas de Calais, mort le 23 juillet 1951 en internement à Port-Joinville (L’Ile d’Yeu), le Maréchal Petain était un militaire et un homme politique français, qui fut Maréchal de France en 1918. Il se distingue en Belgique, ce qui lui vaut d’être promu général de brigade le 31 août 1914, et ainsi de devenir commandant de la 6e division d’infanterie avec laquelle il combattra à la bataille de la Marne. Il sera ensuite général de division le 14 septembre et sera nommé en octobre général commandant de corps d’armée. Le général Pétain réalise des coups d’éclat et se montre humain envers ses hommes dont il gagne le coeur. En 1916, c’est Pétain qui commande les troupes françaises à la bataille de Verdun. 1917, Pétain se retrouve à la tête des armées françaises. En août 1918, il reçoit la médaille militaire et après l’armistice de 1918 il est élevé à la dignité de Maréchal de France. le 2 décembre 1931, il écrit à Pierre Laval, Président du Conseil, pour lui demander la création d’une force aérienne de défense et d’attaque, indépendante de l’armée de terre et de la marine.En 1935, le Maréchal Pétain jouit d’une grande popularité dans les milieux d’extrême droite. C’est le début de la seconde guerre mondiale. Le 17 mai 1940, il est nommé comme vice-président du conseil dans le gouvernement de Paul Reynaud. Le 14 juin 1940, Paris est occupé par l’armée Allemande. Le 16 juin, Reynaud démissionne et le 17 juin le Maréchal Pétain est élu président du conseil.
Le Maréchal Pétain sera jugé entre le 23 juillet 1945 et le 15 août 1945 de haute trahison et sera condamné à mort, à la dégradation nationale, à la confiscation de ses biens. Le Général de Gaulle changera la peine de mort en peine de prison à perpétuité . Emprisonné et perdant la raison l’état de santé se dégrade dès 1951 le Maréchal Pétain meurt le 23 juillet 1951 et sera inhumé dans le cimetière marin de l’Ile d’Yeu.

"Le Maréchal Pétain, l’homme qui à livré la France au diable. Dans son discours du 12 août 1941, il dénonce les franc-maçons et les résistants qui, selon lui, se battent pour « leurs intérêts personnels avant ceux de l’Etat ». "